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KALASHA ET EMBLEMES PHALLIQUES

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KAILASA : Le Kailasa dans l'Himalaya est la résidence de Siva (CJ&GA). Au Cambodge les linga sivaïstes s'établissent soit au sommet de montagnes naturelles, soit au sommet de temples-montagnes à gradins …Les hindouistes et les bouddhistes y voient le trône de Shiva. Il évoque la forme du lingam de Shiva (phallus) (PA&TS)
KAILASA-NATHA : Temple dédié à Shiva à Kanchipuram en Inde du Sud (WATER)

KAILASHA : Temple dédié à shiva à Ellora en Inde Occidentale (WATER)

KALASHA : Aujourd'hui encore, en Ethiopie, dans la Rift Valley, les Konso fabriquent des emblèmes phalliques appelés kalasha … (kalasha porté sur le front par l’enfant roi du peuple Borana et par les Guédos) (il suffit qu'un Guédo se prosterne, face contre terre, pour mettre en contact symboliquement le phallus frontal avec le sol) ... Dans cette émission télévisée (CAZEP)   on voit un éthiopien beurrer un menhir phallique et prier à son pied … (Il y a dix mille bittes de pierre dans la région … elles auraient été apportées par un géant nommé Gragn). Les chefs de clan ont un bâton ; un bâton identique à celui que tenait Amon … le souverain de l’univers chez les Egyptiens … Ce bâton, d’après ce qu’en disent les chefs, est chargé de sens érotique … c’est un véritable sceptre de pouvoir (CAZEP) ... A noter la présence de seins sculptés sur des menhirs dans la région d'Addis Abeba (JOUSR)

un guédo

PHALLUS FRONTAL : un phallus orne souvent le bonnet des fous dans l'iconographie médiévale, avant d'être remplacé, au XVIe siècle, par une paire de lunettes, symbole ambigu, et fort usité, de l'aveuglement et de la clairvoyance (POUJY)

fou d'un rébus de Picardie. XVIe siècle Bibl. nat. Paris

PHYLACTERES : Les tefillin ... (au féminin et sans s) ... sont des petites boîtes carrées de cuir noir que les Juifs portent sur le front et sur le bras. Elles contiennent des parchemins sur lesquels un scribe a recopié 3 passages du Pentateuque : le passage du buisson ardent (Exode III 1,10 et 11,16)  le passage intitulé l'amour pour Dieu et l'observation de ses commandements ... « l’Eternel est un »  (Deutéronome VI 4,9) et enfin le passage des bénédictions et des malédictions … « je donnerai à votre pays la pluie … mais ne rendez pas un culte à d’autres dieux … (sinon) … il n’y aurait pas de pluie ». On peut aussi y lire « vous mettrez dans votre cœur et dans votre âme mes paroles … (ainsi) … vos jours seront aussi nombreux que les jours des cieux au-dessus de la terre. » (Deutéronome XI 13,21) (UTERA)
TEFILLIN : Les téfillin sont censées inculquer l’humilité et quiconque les porte prolonge sa vie. Abraham Geiger, théologien et rabbin, principal artisan de la réforme du judaïsme en Allemagne au XIXe siècle prétendait que les tefillin étaient à l’origine des amulettes païennes, et voyait là, une raison de les exclure du culte réformé. (UTERA) ... Je crois plutôt que c’est le contraire ; je crois que c’est le kalasha phallique, emblême de la Déesse Mère … Terra Mater … qui est à l’origine de ces phylactères … phylactères contenant les paroles de Dieu le Père … dieu du ciel … 
MAROTTE : la marotte était l'attribut des bouffons : "Que la marotte ait une origine phallique, rien de plus probable. Elle descend du phallus, symbole de fécondation, que l'on portait processionnellement dans les fêtes Dyonisiaques et qui consistait, selon Suidas, en un long bâton de bois terminé par un priape en cuir." (LEVEM)